Pour inaugurer la première interview d’un batteur dans cette rubrique, nous avons choisi d’aller discuter avec Rémi Dulaurier AKA Rems MACGROUND, batteur du groupe de Rock Celtique “Celkilt” ainsi que des groupes “Midlife” et “Jacob”. Nous allons parler musique, influence et baguettes Pro Orca.
Peux-tu nous raconter ton parcours musical et nous parler de tes influences ?
Très simplement, j’ai commencé à jouer à la fin de l’adolescence. Mon père jouait dans un petit groupe, ils répétaient à la maison. Assez naturellement je me suis assis derrière la batterie et tout de suite j’ai commencé à jouer avec eux quand leur batteur n’ était pas là…
J’ai monté des groupes avec des potes du lycée, des trucs un peu Punk, un peu Grunge, qui ressemblaient à ce qu’on écoutait sur le moment.
J’ai pris les choses un peu plus sérieusement avec les groupes qui ont suivi, on essayait de faire et de sonner comme les américains ou les scandinaves. On faisait du Post Hardcore à la Isis ou Cult Of Luna.
J’ai un peu laissé de côté le temps des études et des premiers boulots, et vers la trentaine j’ai eu envie de tenter pour de vrai l’aventure musicale. J’ai écumé les clubs et les plans pourris, et puis j’ai rencontré les Celkilt. Ils cherchaient un batteur, moi un groupe, ça a collé direct, tant musicalement qu’humainement, et ça fait maintenant 12 ans que ça dure !
Concernant mes influences, j’ai commencé avec Bonham et toute la bande des batteurs des 70’s et 80’s comme Copeland, Steve Gadd ou Ian Paice. Et quand j’ai commencé à écouter de la musique plus par moi-même, sont arrivés Travis Barker, Brad Wilk, Abe Cunningham, Chad Smith ou le king Josh Freeze ! Aujourd’hui, je suis à fond sur des mecs comme Craig Reynolds, Connor Denis etc…
Tu es batteur au sein du groupe Celkilt depuis plusieurs années maintenant, raconte nous comment le groupe s’est formé et quelle a été ton expérience la plus marquante ?
Cela fait maintenant une grosse dizaine d’année que je suis batteur avec Celkilt. Je ne suis pas le batteur original, quand je suis arrivé, le groupe existait depuis un an.
Mais bon, je peux quand même dire que le groupe s’est créé avec l’envie de faire bouger un peu les choses dans la musique celtique. De mélanger Punk Rock, musique traditionnelle et danse Irlandaise.
Au fil du temps, le propos a mûri, si l’envie, l’énergie et la détermination sont les mêmes, je pense qu’aujourd’hui notre musique est plus mainstream !!! Et quand je vois ce qu’on écoute tous dans le camion, je me dis que ça ne va pas aller en s’arrangeant sur le prochain album !<
En souvenir le plus marquant, il y en a beaucoup, mais quand même je dirai que c’est notre passage au Hellfest 2022.
Au fil du temps, le propos a mûri, si l’envie, l’énergie et la détermination sont les mêmes, je pense qu’aujourd’hui notre musique est plus mainstream !!! Et quand je vois ce qu’on écoute tous dans le camion, je me dis que ça ne va pas aller en s’arrangeant sur le prochain album !<
En souvenir le plus marquant, il y en a beaucoup, mais quand même je dirai que c’est notre passage au Hellfest 2022.
As-tu d’autres projets musicaux en parallèle ?
À coté je joue avec Midlife, un trio pop noise, crée depuis 6 mois, et je joue aussi avec Jacob un groupe de blues.
Quel chemin t’as mené vers les baguettes Pro Orca ?
Quand j’ai commencé, je me souviens que je jouais avec les baguettes signature de Kolinka, qui était chez Pro Orca à l’époque.
J’étais fier comme un bar tabac, les baguettes du mec de Téléphone, batteur de légende à l’époque !
Je passais du temps devant les magazines de batterie et je bavais devant les pubs avec Pontieux et cie, finalement, à part quelques escapades, Pro Orca a toujours été dans mon sac de baguettes.
Quels sont tes projets pour la suite ?
Là, c’est la fin de la saison. On va attaquer la composition du prochain EP avec Celkilt et faire une résidence pour préparer la prochaine grosse tournée qui attaque en mars.
En vrai, c’est un gros challenge qui arrive. On part de zéro, on a rien pour l’instant en stock, il y a tout à créer et on a pas mal de taf !
Avec Midlife, on a aussi un disque sur le feu. Il faut finir de composer, arranger, enregistrer et trouver quelques labels pour le sortir. Nous avons deux mini tournées en février et mai qui arrivent, une dizaine de dates dans des endroits cools.
Le mot de la fin ?
Less is more !!!!!
ZOOM MATOS :
