guitariste du groupe de Metal lyonnais “In Arkadia” ainsi que du groupe d’ Electro “We Are Magonia !”, Benjamin Dayeyan, musicien et producteur ayant plus d’une corde à son arc, représente la marque Schecter depuis plusieurs années maintenant, nous allons nous intéresser à son parcours.
Peux-tu nous raconter ton parcours musical et nous parler de tes influences ?
Salut ! J’ai grandi dans une famille de mélomanes, la musique a toujours fait partie de ma vie. Quand j’étais gosse mes parents m’ont mis à la musique classique, au blues, au rock etc…
Un jour, j’ai déterré le vinyle de Deep Purple « Machine Head » qui appartenait à mon père. Au bout de 3 écoutes j’ai foncé dans le placard et ressorti la guitare électrique du daron, qui prenait la poussière depuis 40 ans et c’était décidé, je voulais jouer. J’ai pris deux ans de cours et le reste s’est fait en autodidacte. Bon, au début j’essayais surtout de faire des solos en regardant des vidéos de Yngwie Malmsteen, faire du sweep, du shred, bref l’ado guitariste boutonneux cliché des années 2000 haha…
Par la suite j’ai intégré In Arkadia et ma vision a commencé à changer. J’ai appris à jouer rythmique, aborder les choses un peu différemment au niveau du jeu de guitare, du matos en général, etc…
Aujourd’hui, j’ai un répertoire d’écoute assez vaste qui va de la chanson française au Metal(même si je suis toujours nul en blind test), et j’essaye de me poser assez peu de limites dans ce que je compose !
En terme d’influence, je dois avouer que j’aime beaucoup les style hybrides, voire très hybrides. J’aime quand un artiste mélange intelligemment sans se poser de questions sur l’incompatibilité « théorique » de ce qu’il a mélangé.
L’exemple le plus frappant qu’on peut trouver dans un style un peu Metal est Igorrr, qui sur le papier est un mélange entre Emir Kusturica, Dark Funeral et du son de teuf…J’aime être surpris en gros, et si je devais avoir un projet musical parfait je pense que ça pourrait vite partir dans ces choses-là.
Tu es donc guitariste au sein du groupe Lyonnais IN ARKADIA, comment le décrirais-tu ?
On s’est tous rencontré autour du Metal Mélo des années 90/2000 et du Black Metal donc niveau musical on avait ce socle en commun.
Puis sont venues s’ajouter les influences plus Hardcore par la suite, mais globalement, In Arkadia c’est pour les gens qui n’arrivent pas à choisir entre Dark Funeral et Lionheart haha.


Tu as d’ailleurs plusieurs projets musicaux à côté, peux-tu nous en parler ?
Je suis également à la guitare dans le projet de musique électro We Are Magonia !.
Sinon je suis en train de monter un groupe avec une petite équipe assez cool, on est très souvent en studio à bosser et faire de la pré-production.
A priori, je m’occuperai de la basse et de la production aussi donc en ce moment je passe mes journées à brancher des câbles, tester des amplis composer et enregistrer des titres !
On devrait sortir quelque chose d’ici la fin d’année si tout va bien, j’ai assez hâte à vrai dire…
Tu joues sur les guitares Schecter depuis longtemps, comment as-tu connu la marque ?
J’ai connu Schecter dès 2009 quand on a commencé à en voir arriver un peu partout dans la scène Metal en France. J’ai eu l’occasion d’en jouer quelques fois via des amis qui en avaient, ou par curiosité dans des magasins de musique.
Je trouvais déjà les Hellraiser super faciles à jouer et très kiffantes ! Juste avant la tournée Japonaise, mon guitariste Jeremy s’est pris une Damien-6, super confortable et qui sonnait de l’enfer, j’ai été impressionné.
A cette époque là on a également beaucoup joué avec Atlantis Chronicles, on est devenu amis avec Alex, qui joue sur Schecter, et forcément on avait beaucoup de discussions de nerds, c’est lui qui a achevé de me convaincre. Ma première a été une Demon 7, autour de 2013 !
Peux-tu nous parler de tes différents modèles de guitares et comment tu les utilises ?
J’ai deux PT, une Hellraiser Hybrid, une Solo II, et une Basse Diamond-J4.
En général j’ai tendance à prendre mes guitares à la gueule parce qu’elles me plaisent, et ensuite l’adapter a ce que j’aime et ce que je veux jouer avec.
Elles sont toutes accordées pareil, ce qui est très pratique dans un processus de production qui implique potentiellement de tester des sonorités différentes et d’avoir quelques options sous la main.
Dans cette démarche, j’utilise la PT-Fastback et la Solo II pour les rythmiques et le live.
Elles sont toutes accordées pareil, ce qui est très pratique dans un processus de production qui implique potentiellement de tester des sonorités différentes et d’avoir quelques options sous la main. Dans cette démarche, j’utilise la PT-Fastback et la Solo II pour les rythmiques et le live.