Les légendaires Mariachis du ukulélé : Sancho et Diego, plus connu sous le nom de Ukuleleboboys, sont plutôt habitués à reprendre les classiques de la chanson française et internationale à la sauce caramba ! Mais aujourd’hui, ils nous livrent les secrets de leurs parcours et de leurs devenir dans une interview.
Crédit photo : 2020©Matthias Bosch
Bonjour Sancho et Diego, pouvez-vous nous parler de votre parcours musical et de vos influences ?
Avant de faire du ukulélé, nous avons d’abord pratiqué d’autres instruments. Sancho a chanté dans une chorale de ses 7 à 17 ans, et il pratiquait la guitare à côté. Diego, quant à lui, est multi-instrumentiste et pratique depuis très jeune divers instruments à cordes et percussions, dont la batterie. Nos influences musicales sont assez éclectiques mais nous avons été fortement marqués par la musique des années 70, rock et funk notamment. Nous sommes évidemment sensibles, aussi, aux musiques d’Amérique centrale et du sud, en général.
Comment s’est créé votre duo ?
Nous avons baigné dans la musique depuis notre enfance. Étant issu d’une famille de Mariachis, de notre grand-père et mère notamment, nous avons toujours côtoyé des musiciens. Enfants, nous pratiquions la musique chacun de notre côté et parfois ensemble, ce n’est que plus tard et à notre arrivée en France, vers l’âge de 18 ans, que nous avons démarré notre projet de duo.
Qu’est ce qui vous a amené vers la pratique du ukulélé et vers la marque Kala ?
Notre père qui est français et que nous n’avons malheureusement pas connu était passionné par le ukulélé, qu’il avait découvert lors d’un périple initiatique dans les îles d’Hawaï. C’est en arrivant en France, à la recherche d’informations sur notre père, que nous nous sommes intéressés à cet instrument, qui nous a très vite séduit et nous passionne désormais. Aujourd’hui, nous jouons principalement sur des ukulélés de la marque Kala, dont nous apprécions la qualité de fabrication et le son.
Pouvez-vous nous faire un petit tour de votre matos ?
Nous avons chacun notre ukulélé principal et on se partage le 8 cordes selon les morceaux.
L’utilisation du 8 cordes est très utile pour diversifier notre son car ça amène d’autres fréquences et ça donne de l’ampleur. Notamment sur les morceaux plus calmes ou quand on joue en acoustique.
Mais il nous sert aussi sur d’autres morceaux, par exemple sur Black or White, le riff sonne d’enfer sur ce uku.
A côté, nous utilisons quelques pédales d’effets. Principalement des reverb, octaver, delay et distorsion.
Et très important, Diego utilise un looper par lequel passe nos deux ukulélés et nos deux voix.
Selon les morceaux, il peut être amené à sampler des boucles avec du uku, du beatbox, de la voix etc..
LE ZOOM MATOS
Quels sont vos projets à venir ?
Notre objectif, pour l’année 2022 et ce qu’il reste de 2021, est de continuer à développer notre projet et de le porter encore plus loin. Faire plus de concerts et travailler aussi en parallèle sur un spectacle, c’est à dire une forme plus écrite, en s’entourant pour travailler sur une narration, la scénographie, le son et la lumière. Nous travaillons aussi sur un nouveau projet de clip autour du morceau “Ghostbusters” de Ray Parker Junior, musique du film éponyme. Selon le budget qu’on arrivera à réunir, nous aimerions réaliser un véritable court-métrage à la manière de ce que faisait Michaël Jackson : avec des scènes jouées, qui entourent le clip.
Le mot de la fin ? 🙂
Faîtes du ukulélé, pas la guerre !
Crédit photo : 2020©Matthias Bosch