Clem Beatz – Beatmaker et multi-instrumentalistes

De beatmaker à multi-instrumentiste, l’univers musical de Clem Beatz est très vaste, nourri de voyages, à mi-chemin entre la chillwave, l’électro et le hip hop.
Bonjour Clem Beatz, peux-tu nous raconter ton parcours musical et tes influences ?
Je commence à pratiquer la guitare à 12 ans et rapidement je fais partie de plusieurs groupes de Pop/Rock. C’est mes débuts sur scène. Plus tard, je découvre le Hip Hop et c’est une révélation pour moi. J’essaye de reproduire les mêmes schémas musicaux des artistes que j’écoutais (DJ premier, Pete Rock, Jay Dilla, etc…) en utilisant les MPC et les techniques de sampling de l’époque. Entre 2011 et 2014, je produis beaucoup d’instrumentales Hip Hop, Soul/Jazz et j’ai la chance de collaborer avec pas mal d’artistes rap de l’époque, avec qui je sors Itinéraire, un album complètement Hip Hop.
Dès 2014, mes influences évoluent énormément. J’écoute beaucoup d’artistes et de styles différents et parallèlement j’essaye de produire autre chose, je touche à tout. C’est là que je découvre notamment Odesza, FKJ, Flume, Galimatias, C2C qui ont été le point de départ de ma transition vers le monde de la musique électronique.
Entre 2016 et 2020, je sors 4 EP qui retranscrivent parfaitement toutes les influences et l’évolution de mon parcours.
Ton évolution musicale a été marquée par un voyage au Japon, tu peux nous en dire plus ?
À l’automne 2017, quelques mois après la sortie de mon deuxième EP, Daydream, je décide de partir au Japon avec un pote pour chercher un peu l’inspiration. Pendant presque 3 semaines, on s’imprègne de la culture japonaise et on découvre les paysages incroyable que le pays peut nous offrir.
Tout a été marquant pendant ce voyage : l’accueil des habitants, le calme et la beauté des jardins, l’énergie indescriptible de la ville de Tokyo, puis l’ensemble des villes qu’on a pu visiter (Kyoto, Osaka, Nara, Hiroshima ..). Ça a été une source d’inspiration folle ! J’y avais commencé quelques titres pendant le voyage et à mon retour j’ai retranscrit tout ce que j’avais ressenti pendant ce séjour en musique. Ça donné naissance à Wabi Sabi, mon troisième EP sorti en 2018.
Qu’est ce qui t’a amené vers la pratique du Ukulélé ?

LE ZOOM MATOS​

Depuis que je m’intéresse à la musique électronique, j’avais en tête beaucoup de titres Chill où on pouvait entendre du Ukulélé et j’ai toujours trouvé ça très apaisant. Il se mélange très bien à différents styles musicaux et il me permet de lâcher un peu la guitare par moments pour imaginer des mélodies différentes. Ça apporte une couleur vraiment différente à une composition que je prévois d’apporter à mes prochains morceaux.
Quels sont tes projets à venir ?
Il va y avoir pas mal de changements pour la suite ! Il m’est difficile de pouvoir en dire plus pour l’instant car tout est encore en phase de construction mais je prépare beaucoup de nouveaux morceaux différents. Depuis la sortie de mon dernier EP The Big Picture en plein confinement, j’ai fait un grand ménage dans mes idées pour mettre au clair ce que je voulais vraiment proposer comme musique.
Le mot de la fin 😉
Un grand merci à HTD pour votre soutien dans l’aventure, j’ai hâte de pouvoir jouer du Ukulélé et de la basse très bientôt sur scène.
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