François Tuphé x Vigier – Le Gentleman du Fuzz

Guitariste et chanteur du trio FUZZ GENTLEMEN, François Tuphé est aussi un fier représentant de l’écurie Vigier. Il est également le gagnant du concours United Guitars Contest 2020.
Bonjour François, peux-tu nous parler de ton parcours musical et de tes influences ?
J’ai commencé la musique par le violon alto. Une chorale chantant l’Ave Maria de Schubert m’a fait commencer la musique, et j’ai découvert un univers classique riche. J’ai très rapidement commencé à écouter en boucle du Mozart, Beethoven, Paganini, Schubert, et j’en passe. Mais la pédagogie extrêmement rigide de la musique classique a fini par me dégoûter de mon instrument après environ 5 ans de cours.
Par hasard, je suis tombé sur le concert de Metallica avec l’orchestre symphonique de San Francisco à mes 12 ans. J’ai compris ce jour-là que je voulais être le guitariste-chanteur d’un groupe de rock, et pas l’un des musiciens dans l’orchestre. Alors, j’ai commencé la guitare électrique, et autant dire que cette fois-ci, je me suis réellement mis à travailler mon instrument !
Après mon Bac, j’ai fait la Music Academy International de Nancy, où j’ai en parallèle commencé à travailler avec mon premier vrai groupe : Heal Heaven, influencé par le Thrash Metal et le Metal Core. A la fin de mon année, j’ai passé le concours pour rentrer au Pôle d’Enseignement Supérieur de Musique de Bourgogne. J’ai sorti l’album de Heal Heaven un an après mon entrée, puis j’ai fondé The Fuzz Gentlemen, un trio blues/rock/hard rock/prog (oui, c’est long !) avec deux collègues de la MAI. Une fois le PESM terminé avec mes trois licences en poche, on a lancé la machine pour financer notre album, et je suis parti vivre en parallèle à Milan quelques mois puis à Los Angeles. A mon retour, en 2017, nous avons sorti notre premier album. The Fuzz Gentlemen s’est mis en pause depuis pour des raisons d’emploi du temps. Mais ça y est, en 2021, on relance tout !
En 2018, je me suis installé à Paris, où j’ai commencé à me faire une petite place dans le milieu musical. Début 2020, j’ai remporté le United Guitars Contest et j’ai donc participé à l’album United Guitars #2. Je compose aussi de la musique de pub depuis peu.
Concernant mes influences, elles sont assez variées. Je citerai parmi les plus importants Stevie Ray Vaughan, Hendrix, Metallica, Bonamassa, Mayer, Gojira, AC/DC, et dans un registre plus Pop-Rock, Kaleo, Muse, John Butler Trio… Et j’en oublie.
Tu as créé ton trio, The Fuzz Gentlemen en 2015, tu peux nous en parler ?
The Fuzz Gentlemen, c’est synonyme de liberté pour moi. Quand on a fondé le groupe avec Antonin Guerin et Basile Gautherot, on a fixé les bases tout de suite : de la composition, une tenue de scène classe (j’avais toujours rêvé de jouer en costard, peut-être une vieille frustration de musicien classique raté !), et une grande place à l’improvisation pendant nos prestations. Notre premier concert était un live avec le public à 360°, filmé et disponible sur YouTube.
On a aussi eu l’occasion d’ouvrir pour No One Is Innocent, seulement quelques mois après la création du trio.
Si je dis que c’est synonyme de liberté, c’est parce qu’en plus d’être de supers musiciens, ils sont également de bons amis. Quand on joue ensemble, on se comprend, on s’entend, on prend des décisions sans se parler. Il y a toujours une part de surprise dans nos morceaux, les structures, bien qu’écrites, bougent sans arrêt.
Après la sortie de l’album en 2017, Antonin a commencé à beaucoup tourner avec Laura Cox. Moi, j’ai déménagé sur Paris… Et le projet s’est mis en pause.
Après 1 an enfermé chez nous à jouer devant un ordinateur à cause du Covid, j’ai proposé aux Fuzz Gentlemen de reformer le groupe. On retourne en studio en août 2021, on ne sait pas où ça va aller, ce que ça va donner, mais c’est le principe même de ces retrouvailles : du plaisir, pas de pression, juste se lâcher et faire de la musique ensemble. J’ai la sensation d’avoir oublié ce feeling, et c’est un bonheur de me dire qu’on va rejouer ensemble.
Tu joues sur les guitares Vigier depuis longtemps, comment as-tu connu la marque et peux-tu nous parler des différents modèles que tu possèdes ?
J’ai découvert Vigier, il y a super longtemps, quand j’étais ado. J’ai eu pas mal de guitares jusqu’à ce qu’un ami me prête pendant plusieurs mois sa Vigier Excalibur Indus. Et j’ai découvert le plaisir de sortir une guitare de sa housse sans même avoir la crainte que le manche ait bougé pendant le voyage. Le 90/10 bois/carbone est une innovation superbe.
Après ça, j’ai su qu’il m’en fallait une à moi ! J’ai opté pour une Vigier Excalibur Kaos, et j’ai depuis acquis trois différentes Vigier Expert. J’avais besoin de Strats avec un manche de chez Vigier, tout simplement.
C’est pour moi l’instrument de confiance par excellence, polyvalent mais avec du caractère. Je n’ai jamais eu aucun souci, et c’est un luxe que je ne pourrais plus mettre de côté. J’attends actuellement une Vigier GV Wood Stonewash Blue, qui est l’arme manquante de mon arsenal ! J’ai aussi le parti pris de vouloir jouer le plus possible sur du matériel fabriqué en France ou limitrophe. Les ateliers Vigier sont à moins d’une heure de chez moi, je trouve ça génial.
Vigier GV Wood

LE ZOOM MATOS​

Vigier Expert Texas Blues
Quels sont tes projets pour la suite ?
J’ai comme projet de finalement me coller sur mon album solo. Un truc très Pop/Rock, que je n’ai jamais montré au public, et extrêmement bien produit. Je me tâte à chanter en français, chose que je n’ai jamais faite. Et sans doute, un autre projet qui me tient à cœur, qui mélangeait Electro et musique classique, dans la veine de Worakls Orchestra.
Le mot de la fin 😉
Lâchez les écrans, et venez vivre la musique en Live ! On en a tous besoin, qu’on soit sur scène ou dans le public ! 🙂
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