Sebastien Bonnet x Schecter – sortilege

Actuellement bassiste du groupe légendaire sortilège, vous avez peut-être déjà vu ou entendu Sébastien Bonnet dans d’autres formations tel que Zuul FX. Nous allons revenir sur son parcours musical et son amour pour les basses Schecter.
Peux-tu nous raconter ton parcours musical et nous parler de tes influences ?
J’avais 7 ans à peine quand j’ai découvert tout un tas de groupes grâce à mon frère qui était au collège et qui était tombé dans le Heavy Metal. En tête de liste : Iron Maiden, Saxon, Motorhead, Judas Priest, Kiss, Alice Cooper… J’étais vraiment très fan de tout ça mais aussi de Rush, Blackfoot, Deep Purple et Black Sabbath. C’était très varié. C’est ce qui m’a donné envie de faire de la musique, et j’ai commencé à 8 ans par faire de la batterie. Je suis tombé ensuite dans Mötley Crüe, Poison, Bon Jovi, Quiet Riot, Dio, etc… Je suis tombé amoureux des “chansons” que pouvaient écrire les groupes de Hard-FM de l’époque et je me suis donc mis à la guitare vers 15 ans.
Toute cette époque fait partie de mes influences et c’est toujours quelque chose qui me fait vibrer aujourd’hui, même au milieu d’un Killswitch Engage et d’un Lamb Of God que j’adore également. C‘est ce mélange de toutes ces influences, qui m’ont fait rejoindre à la basse en 2004 le groupe de Metal Zuul FX, ce qui a marqué réellement le début de ma carrière musicale après un album avec Pandore (Rock) en 2001. Après 5 albums de Zuul FX, j’ai quitté le groupe en 2013 pour faire vivre en concert l’album de Temple of Silence (Metal) et celui de Pierre Benvenuti (Rock) et j’ai également fait deux EPs avec Ego Miss Blinded (Rock).
Aujourd’hui, j’ai la chance de faire partie de l’aventure Sortilege avec un premier album sorti en août 2021, et je suis également bassiste du groupe de Sarah Jad (Pop Rock). J’ai donc un planning bien chargé.
Tu joues sur les basses Schecter depuis très longtemps, depuis Zuul FX je crois, comment as-tu connu la marque ?
J’ai testé ma première Schecter en 2006. C’était dans le quartier de Pigalle, un magasin distribuait pour la première fois cette marque et j’ai tout de suite été conquis. Ma première basse Schecter, je l’ai toujours, c’est une C-4 de l’ époque. Elle ronronne toujours aussi bien, j’ai même enregistré l’album de Sortilège avec.
Quelques modèles se sont succédés mais au final pas tant que ça car ces basses sont increvables. J’ai également depuis 2008 une Hellraiser 5 cordes et depuis 2016 une Ultra Bass. Sur scène actuellement j’utilise principalement une SLS Elite avec les micros Fishman, la dernière en date et ce n’est que du bonheur.
Tu as intégré Sortilège en 2020 comment cela s’est passé ?
En août 2020, la veille de partir en Espagne pour prendre quelques jours de vacances, Olivier Spitzer m’a appelé. J’avais joué avec lui dans Temple of Silence et avec Pierre Benvenuti, depuis peu, il avait en charge la réalisation du nouvel album de Sortilège, mais aussi de jouer de la guitare au sein du groupe. Initialement j’ai été contacté pour du live uniquement ” au cas où ” mais au final, Daniel Lapp, le bassiste originel s’est retiré du groupe et j’ai intégré l’équipe.
Je n’ai pas la chance de connaître Daniel en personne mais il n’y a que de la bienveillance entre nous et il ne faut pas oublier que dans les années 80 j’étais fan de Sortilège donc il aura mon respect absolu jusqu’au bout !
Quelles sont tes projets pour la suite ?

LE ZOOM MATOS​

Les projets à court terme c’est de finir le véritable ” nouvel album ” de Sortilège, qui devrait voir le jour en fin d’année 2022. C’est un album terrible qui je pense respecte la légende du groupe tout en maintenant le groupe dans son époque actuelle. Continuer à travailler le show de Sortilège fait partie du boulot des prochains mois également, pour préparer la tournée 2023 qui débutera en avril.
D’ici là, il y a quand même quelques dates de prévues bien entendu avec Sortilège, mais aussi avec Sarah Jad avec qui c’est également un plaisir immense de jouer.
Je suis également en train de finir quelques titres pour un projet en solo prévu pour cet été.
Le mot de la fin ?
Merci pour tout ! Non sans rire, je pense qu’avoir découvert Schecter est la meilleure chose qui me soit arrivé. Les modèles que j’utilise me donnent entière satisfaction, aussi bien en studio qu’en concert et après 16 ans de collaboration je sais de quoi je parle ! Je ne suis pas prêt de changer.
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